O palarat

115 👁 0 ★
Sell mat, paotr an alar, rak an erv zo kamm,
Toull amañ, tort du-hont ; soc’h an alar a lamm.
Mousig, dalc’h tost Pichon, diwall da vont a-gleiz,
Rak Bouji da vleiner, a welan, zo direizh.

Jakez, paotr an alar, pelec’h emañ da benn ?
Perak e tiskrogez pell diouzh al letonenn ?
Ha te Mousig penn-skañv, perak ’out aet a-dreuz,
E-lec’h bezañ bleinet eeun betek ar c’hleuz ?

Ne ven ket sebezet e ve Yann e kounnar,
Rak gant al lodenn-benn, pa ziskrog an alar
Keit diouzh al letonenn, e ranker hast afo,
Palat, a-raok ma vez ar c’hezeg en distro.

Krogit hep koll alan, krogit start, Fañch ha Per,
Ma chomit da dermal, damdost ’vefot re verr ;
Taolit a-leizh ar bal, an douar a vruzunoù,
Buan, ’vit ma ne vo ket al loen war ho seulioù.

N’eus nemet Alanig ha ne ra ket e lod,
Nerzhusoc’h e vefe ma karfe debriñ yod,
Ne dalv ket ar butun a zev dindan ar c’harzh,
Pec’hed e ve d’e goan reiñ dezhañ kig ha fars.

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris.e.
Les textes ci-dessus sont tous dans le domaine public selon la loi française (70 ans à compter de la mort de l’auteur), mais fais attention car d’autres lois peuvent étendre le délai de protection.
Sens-toi libre d’utiliser les textes pour quelque fin que ce soit, mais mentionne ce site, s’il te plaît ! Bien sûr, je remercie tous ceux qui me rapportent les erreurs et les imprécisions qui peuvent se glisser.
HAUT