Deu’t, Spered Santel I

120 👁 0 ★
Nag an naontek-kant-pevarzek bloaz goude Ganedigezh ar C’hrist er c’hraou ;
’Vel penn ar Paour en un taol diouzh prenestr ar bediz* [mondains e galleg], diroll gante ar c’horolloù ;
’Vel an teir c’homz war ar voger, en amzer koan-meur Baltazar ;
’Vel ul loar a gañv hag a lorc’h, dallet pep heol d’he splannder gouez,
A-us da zremmweloù didalvez ar Gatell Europ,
Dremm-gwad ar Brezel !
Hag ar sterenn vraouac’hus a gilas en he raok ar stered holl, gwintet betek sol an nozioù ;
Hag al labourioù da chomel, da c’hortoz diwezh an Ober-Meur ;
Hag an dud da stagañ o daoulagad war an tachennoù lazherezh en em lide enne ar C’hevrin divent, ar Road uzaniañ*, [dreist-naturel]
An Oferenn a zo an tan he beleg, ar c’hanol hec’h orglez* [ogroù] dispar, hag e reer mab-den eus hec’h Aberzh...

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris.e.
Les textes ci-dessus sont tous dans le domaine public selon la loi française (70 ans à compter de la mort de l’auteur), mais fais attention car d’autres lois peuvent étendre le délai de protection.
Sens-toi libre d’utiliser les textes pour quelque fin que ce soit, mais mentionne ce site, s’il te plaît ! Bien sûr, je remercie tous ceux qui me rapportent les erreurs et les imprécisions qui peuvent se glisser.
HAUT