Diougan

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Ur wech damdostik d’ur maner
’Oa o tremen ur baleer ;

Ar baleer ’oa o tremen,
E zivc’har outañ ’skoulmjont krenn

O klevet trompilhoù o son
Er maner ’drek ul liorzh don.

Ur gouel bennak a zo amañ,
Ankouaet ar gloued da brennañ,

Ar gloued dibrennet war he hed
Evel d’unan c’hoazh gortozet.

Ar pirc’hirin da vont eno,
An abardaez deut en hentoù :

Brizh-deiz ha glas ar wenodenn,
Hag un itron e du a-benn,

Hag er penn all an nozvezh vat,
Trompilhoù lirzhin o tostaat ;

Klevet an abadenn a reer,
Dre ’r prenestroù den ne weler.

Bepred ’ae an itron a-raok
Betek an nor ’lec’h ’talc’has krog ;

Hag ur c’hloc’hig ’sonas neuze
Evel ’rae evit pep mare :

Kerkent echu an ebatoù,
Nemet en neñv ne oe gouloù ;

Hag ar c’hloc’h nav gwech ’vorzholas
’Vel evit ur plac’hig, siwazh !

’Vel evit ur plac’h o tremen.
An itron e du n’welas ken.

Met ab’oe evel diagent
’Mañ ar perc’hirin war an hent.

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris.e.
Les textes ci-dessus sont tous dans le domaine public selon la loi française (70 ans à compter de la mort de l’auteur), mais fais attention car d’autres lois peuvent étendre le délai de protection.
Sens-toi libre d’utiliser les textes pour quelque fin que ce soit, mais mentionne ce site, s’il te plaît ! Bien sûr, je remercie tous ceux qui me rapportent les erreurs et les imprécisions qui peuvent se glisser.
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