Ar valaneg

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Dreist ar gwez galloudus hag ar c’hoadoù teñval,[1]
Me ’gar balaneier en avel o fiñval ;

Dre greiz o regennoù balioù digoret,
Ha gwisket penn-da-benn a vleunioù alaouret ;

Pe, darevet gante an had en e glaouier,[2]
O son, pa ’n em stokont, ’vel tammigoù kleier.

Me ’gar ar valaneg don, uhel ha ledan,
Loar splann war he gorre, teñvalijenn dindan ;

Lec’h ma klever, e-pad an nozvezhioù klouar,
Treid noazh Kornandoned o skeiñ war an douar.

Me ’gar ar valaneg huñvreüs ha distan,
Lec’h ma tisamm an den e skuizhder hag e boan.

Eno, pell diouzh trubuilh ha nec’hamant ar bed,
E kan aezhennoù kuñv ha frealzus-meurbet.

O barzh, ma tegouezh dit bezañ skuizh o vale,
Kae ’tre er valaneg, gra ’vel ar vugale :

Astenn d’izili paour war varlenn da vamm Breizh,
Ha kan ar valaneg a gennerzho da greiz.[3]


[1]Ds Dreist ar gwez bodennek hag ar c’hoadoù teñval,

[2]Ds Pe, a-’stribilh gante o had en e glaouier,

[3]Ds Ha son ar balan glas a gennerzho da greiz.

Tu lis un texte qui a été écrit en breton, alors n’oublie pas que la littérature bretonne est comme toutes les autres : elle a son propre génie et son propre goût.

Ceux-ci peuvent être très différents de ceux (français, anglais…) dont tu as été imprégné à l’école. La littérature bretonne doit-elle être tenue en piètre estime pour cette raison ?

Aussi, rappelle-toi combien il peut être vain de comparer une littérature à une autre. Prends les textes comme ils sont, bonne lecture, et profites-en bien !

Une idée ? N’hésite PAS à me contacter, quelle qu’elle soit. Bien que je ne sois pas wonderwoman (et qui sait après tout ?), tu pourrais être surpris.e.
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